Recent graduate seminars
Fall 2019: Minor(ity) Literature in the Time of Montaigne (NYU)
“A minor literature doesn’t come from a minor language; it is rather that which a minority constructs within a major language.”
—Deleuze and Guattari, Kafka.
This seminar opens up the archive of early modern France via Deleuze and Guattari’s notion of minor literature which they define as literature “that a minority constructs within a major language.” Throughout the semester, we shall thus be working through and with this notion in order to attune ourselves to the multiplicity of minority presences in the archive and to get a new grasp on the linguistic and political power of texts written in French during the century when French first becomes (in 1539) France’s official language. Deleuze and Guattari fashioned the notion to give an account of a Jewish writer (Kafka) who wrote in German in Prague. Within our archive, particular focus will be placed on the writing(s) of the Protestant religious minority during the Wars of Religion (in Montaigne and D’Aubigné), on the voice of non-Europeans (in Montaigne and Thevet), on the gendered voice (in Montaigne, Rabelais and Labé), and on the limits of Frenchness (in D’Aubigné and Rabelais). More specifically, Deleuze and Guattari argue that the “three characteristics of minor literature are [1] the deterritorialization of language, [2] the connection of the individual to a political immediacy, and [3] the collective assemblage of enunciation” (p. 18). Can we identify such characteristics in our archive? If so, to what end and how does the archive thus renew itself? When we take up such a lens, how do (canonical) secondary readings of our archive change, fall short, or challenge us? The semester begins with a discussion of Deleuze and Guattari’s central text that defines minor literature, and then folds its way through Montaigne, Thevet, Labé, Rabelais, D’Aubigné, and an anonymous play (La tragédie du sac de Cabrières). There will be a number of guest speakers and an outing to Columbia University’s Rare Book and Manuscript Library.
Spring 2019: Naturaliser une nation : la « France » entre nature et culture (NYU)
Ce séminaire, qui jouera des différents sens du mot naturaliser, cherchera à construire une analyse qui se veut « en porte-à-faux ». Nous partirons d’une question simple : quelle est la part de la nature (c’est-à-dire du monde physique) dans la construction d’un objet culturel qui s’appelle la « France » au moment où cet objet vient à exister dans les textes et dans les arts ? D’une part, nous prendrons appui sur des textes majeurs de l’époque pré-moderne (Du Bellay, Labé, Ronsard, Montaigne, Garnier, etc.), sur des études critiques récentes (Conley, Hampton, Mackenzie, etc.) et sur des écrits théoriques reconnus (Renan, Anderson, etc.) pour (re‑)tracer une histoire, celle de la participation de la langue, de la littérature et des arts à la construction d’une (idée de la) nation française. Les repères historiques sont nombreux : à partir de 1539, les actes de l’administration et de la justice doivent être rédigés « en langage maternel français et non autrement » ; de 1549 date la Deffense, et illustration de la langue françoyse de Du Bellay ; l’année 1594 voit la publication du premier atlas français (le Theatre françoys de Maurice Bouguereau), etc. D’autre part, nous mènerons une réflexion théorique, croisant les animal studies, la plant theory et l’éco-pensée, avec des penseurs contemporains (Irigaray, Serres, Latour, etc.) pour repenser cette histoire socio-culturelle en insistant sur le fait que l’idée de « nation » implique une certaine organisation (voire colonisation) du monde soi-disant « naturel » (c’est-à-dire physique). De ce point de vue, nous aurons donc à réfléchir sur la façon dont un fait culturel se construit en aménageant et en encadrant des faits naturels (par ex. la géographie physique, les corps humains et non‑humains, les plantes, etc.).
Fall 2017: Ecomaterialities - Early Modern Literature for the Anthropocene (NYU)
This course opens up the humanist archive of early modern Europe with the goal of retrofitting it for the Anthropocene, challenging thus the (overly simple?) association between our current ecological crisis and posthumanism. In modes both historicist and hypothetical, we shall focus our attention in particular on how that archive looks different from the perspective, and can nuance our understanding of, new materialism, the nonhuman turn, Anthropocene Studies, Plant Studies, and ecocriticism. Our focus, in the humanist archive and as we read in recent theory, will be on matter and materiality. This is a course, then, both “about” early modern literature and “about” the theories by which we determine our reading practices, the latter shifting from humans, human scales, and human timelines to matter itself, its vibrancy, its agency within larger ecologies. In this seminar, which will have a workshop (i.e. open, participatory, experimental) format, we shall take Bruno Latour’s proposal that We Have Never Been Modern seriously—more seriously than intended, surely—and see how early modern literature—precisely in that it is not modern—can not only illustrate recent theoretical turns, but interrogate and refine certain claims of contemporary theory. Over the course of the semester, a number of outside speakers will visit to share their related work and join our discussion.
Spring 2016: The Early Modern Ecumenopolis (NYU)
“It takes a chain of conceptual leaps and assumptions to perceive that an enormous globe filled with six billion people and several hundred countries has a shared destiny, a coordinated plot”
—Mitchell Thomashow, Bringing the Biosphere Home
There can be little doubt that in our present moment—whether we call this late capitalism, the age of globalization, the Anthropocene, the “Age of Asymmetry,” or something else—we inhabit what Constantinos Doxiadis, a Greek city planner, baptized in 1967 an “Ecumenopolis,” i.e. a world (oikoumene) whose sprawling political networks are interconnected to form one single political entity or city-state (polis). Another term for this or something like it, which includes humans and non-humans and which crawls and sprawls even more extensively, might be Timothy Morton’s “mesh.” The goal of this course is to posit that, centuries before the creation of modern environmentalist discourses in the 1960s, often thought to coincide with the celebrated “Earthrise” images, early modern literature of the sixteenth and seventeenth centuries already imagined (as a political somnium) a similar global connectedness, a similar desire to grasp “the entire planet […] as one’s own local backyard” (Heise). Frequently pitting human characters against non-human agencies (gods, tides, unexplainable phenomena), which are frequently “cosmic” in scope and scale, plotting the (evolving) cultural and economic relationships between Old World and New, rediscovering the ancient geographic literature of Ptolemy, early modern literature might thus serve here then as a point of entry into productive conversations about the way that literary and non-literary texts of early modern Europe figure our (ontological and political) relationship, as Earth-dwellers, to the oikoumene and more broadly to our planet qua planet.
Fall 2015: Gigantologies - de la Renaissance à l'Anthropocène (Harvard)
Ce séminaire s’intéresse à la façon dont la littérature renaissante (XVIe siècle) imagine la capacité d’agir (agency) des dieux et des géants. Le sujet du cours s’impose avec d’autant plus de force que, depuis une dizaine d’années, nous entrons dans l’ère de l’Anthropocène : les anthropoi que nous sommes seraient devenus eux aussi des géants. Tout au long du semestre nous analyserons différents exemples de ces personnages « hors normes ». Nous tâcherons de voir les frontières parfois floues entre géants, dieux et humains, entre bons et mauvais géants, etc. Au-delà du versant histoire de la littérature, nous privilégierons des problèmes d’interprétation en essayant de comprendre les différentes manières dont les lecteurs étaient/sont susceptibles de décoder ces personnages « plus grands que nature » : comme des personnages réels « divinisés » ou « transformés en légende » (la théorie de l’évhémérisme), comme des manifestations de désirs ou de rêves humains, comme des manifestations d’agencements politiques, etc. Dans la première partie du semestre, nous nous focaliserons sur trois géants : deux appartiennent à la catégorie des « bons » géants, intelligents et bienveillants (Gargantua et Pantagruel), alors que le troisième (Goliath) appartient à la tradition biblique des « mauvais » géants qui représentent le Mal, la Nature, l’ « Autre ». Dans la deuxième partie du semestre, nous étudierons la survivance des dieux païens (Jupiter, Junon, Vénus, Bacchus, Neptune, etc.) à une époque définie d’abord par la religion chrétienne. Pour mener à bien cette enquête, nous lirons des textes de plusieurs genres différents (romans, poèmes courts, pièce de théâtre, épopée). Nous ferons également plusieurs sorties à la bibliothèque Houghton pour consulter des éditions originales.
Fall 2014: Géographies de la Renaissance (NYU)
Dans ce cours il s’agira d’explorer les multiples géographies de la Renaissance en donnant à ce mot (géographie) son sens pleinement étymologique. Cette « science » (ou peut-être cet art) étant précisément une « écriture » (-graphie) du « monde » (géo-), une description de l’ici et de l’ailleurs, de la partie et du tout, une science (ou un art) proprement scriptural(e) voire littéraire, le sujet du présent cours peut se résumer en une question toute simple : comment les écrivains de la Renaissance écrivaient-ils leur monde ? Il suffit d’essayer de définir les deux mots clés avec exactitude (l’écriture / le monde) pour comprendre l’intérêt et l’ample difficulté du problème ainsi posé. Une telle approche de la littérature du XVIe siècle s’impose par ailleurs pour certaines raisons historiques précises, parmi lesquelles il faut surtout citer la toute récente « découverte » de l’Amérique (une rupture épistémologique de taille puisqu’elle remet en question l’autorité biblique), la redécouverte de la Géographie de Ptolémée (ouvrant de nouvelles possibilités en matière d’écriture du monde) et l’invention de l’imprimerie (qui contribua au développement de nouvelles « sensibilités » spatiales). Tout à coup, l’écoumène (l’espace habitable de la Terre) coïncida avec l’étendue de notre « globe » et la façon dont chacun imaginait sa « place » par rapport au Tout (aux autres lieux, à l’histoire de l’humanité, etc.) se renouvela. La Renaissance dut ainsi faire face à différents réaménagements scientifiques et, comme nous le verrons, la littérature participa pleinement de ce processus. Notre parcours se devra d’être plurigénérique (poésie lyrique, poésie épique, tragédie, roman, essai) et interdisciplinaire. Aux textes littéraires s’ajouteront des lectures secondaires de type critique, historique et théorique.
“A minor literature doesn’t come from a minor language; it is rather that which a minority constructs within a major language.”
—Deleuze and Guattari, Kafka.
This seminar opens up the archive of early modern France via Deleuze and Guattari’s notion of minor literature which they define as literature “that a minority constructs within a major language.” Throughout the semester, we shall thus be working through and with this notion in order to attune ourselves to the multiplicity of minority presences in the archive and to get a new grasp on the linguistic and political power of texts written in French during the century when French first becomes (in 1539) France’s official language. Deleuze and Guattari fashioned the notion to give an account of a Jewish writer (Kafka) who wrote in German in Prague. Within our archive, particular focus will be placed on the writing(s) of the Protestant religious minority during the Wars of Religion (in Montaigne and D’Aubigné), on the voice of non-Europeans (in Montaigne and Thevet), on the gendered voice (in Montaigne, Rabelais and Labé), and on the limits of Frenchness (in D’Aubigné and Rabelais). More specifically, Deleuze and Guattari argue that the “three characteristics of minor literature are [1] the deterritorialization of language, [2] the connection of the individual to a political immediacy, and [3] the collective assemblage of enunciation” (p. 18). Can we identify such characteristics in our archive? If so, to what end and how does the archive thus renew itself? When we take up such a lens, how do (canonical) secondary readings of our archive change, fall short, or challenge us? The semester begins with a discussion of Deleuze and Guattari’s central text that defines minor literature, and then folds its way through Montaigne, Thevet, Labé, Rabelais, D’Aubigné, and an anonymous play (La tragédie du sac de Cabrières). There will be a number of guest speakers and an outing to Columbia University’s Rare Book and Manuscript Library.
Spring 2019: Naturaliser une nation : la « France » entre nature et culture (NYU)
Ce séminaire, qui jouera des différents sens du mot naturaliser, cherchera à construire une analyse qui se veut « en porte-à-faux ». Nous partirons d’une question simple : quelle est la part de la nature (c’est-à-dire du monde physique) dans la construction d’un objet culturel qui s’appelle la « France » au moment où cet objet vient à exister dans les textes et dans les arts ? D’une part, nous prendrons appui sur des textes majeurs de l’époque pré-moderne (Du Bellay, Labé, Ronsard, Montaigne, Garnier, etc.), sur des études critiques récentes (Conley, Hampton, Mackenzie, etc.) et sur des écrits théoriques reconnus (Renan, Anderson, etc.) pour (re‑)tracer une histoire, celle de la participation de la langue, de la littérature et des arts à la construction d’une (idée de la) nation française. Les repères historiques sont nombreux : à partir de 1539, les actes de l’administration et de la justice doivent être rédigés « en langage maternel français et non autrement » ; de 1549 date la Deffense, et illustration de la langue françoyse de Du Bellay ; l’année 1594 voit la publication du premier atlas français (le Theatre françoys de Maurice Bouguereau), etc. D’autre part, nous mènerons une réflexion théorique, croisant les animal studies, la plant theory et l’éco-pensée, avec des penseurs contemporains (Irigaray, Serres, Latour, etc.) pour repenser cette histoire socio-culturelle en insistant sur le fait que l’idée de « nation » implique une certaine organisation (voire colonisation) du monde soi-disant « naturel » (c’est-à-dire physique). De ce point de vue, nous aurons donc à réfléchir sur la façon dont un fait culturel se construit en aménageant et en encadrant des faits naturels (par ex. la géographie physique, les corps humains et non‑humains, les plantes, etc.).
Fall 2017: Ecomaterialities - Early Modern Literature for the Anthropocene (NYU)
This course opens up the humanist archive of early modern Europe with the goal of retrofitting it for the Anthropocene, challenging thus the (overly simple?) association between our current ecological crisis and posthumanism. In modes both historicist and hypothetical, we shall focus our attention in particular on how that archive looks different from the perspective, and can nuance our understanding of, new materialism, the nonhuman turn, Anthropocene Studies, Plant Studies, and ecocriticism. Our focus, in the humanist archive and as we read in recent theory, will be on matter and materiality. This is a course, then, both “about” early modern literature and “about” the theories by which we determine our reading practices, the latter shifting from humans, human scales, and human timelines to matter itself, its vibrancy, its agency within larger ecologies. In this seminar, which will have a workshop (i.e. open, participatory, experimental) format, we shall take Bruno Latour’s proposal that We Have Never Been Modern seriously—more seriously than intended, surely—and see how early modern literature—precisely in that it is not modern—can not only illustrate recent theoretical turns, but interrogate and refine certain claims of contemporary theory. Over the course of the semester, a number of outside speakers will visit to share their related work and join our discussion.
Spring 2016: The Early Modern Ecumenopolis (NYU)
“It takes a chain of conceptual leaps and assumptions to perceive that an enormous globe filled with six billion people and several hundred countries has a shared destiny, a coordinated plot”
—Mitchell Thomashow, Bringing the Biosphere Home
There can be little doubt that in our present moment—whether we call this late capitalism, the age of globalization, the Anthropocene, the “Age of Asymmetry,” or something else—we inhabit what Constantinos Doxiadis, a Greek city planner, baptized in 1967 an “Ecumenopolis,” i.e. a world (oikoumene) whose sprawling political networks are interconnected to form one single political entity or city-state (polis). Another term for this or something like it, which includes humans and non-humans and which crawls and sprawls even more extensively, might be Timothy Morton’s “mesh.” The goal of this course is to posit that, centuries before the creation of modern environmentalist discourses in the 1960s, often thought to coincide with the celebrated “Earthrise” images, early modern literature of the sixteenth and seventeenth centuries already imagined (as a political somnium) a similar global connectedness, a similar desire to grasp “the entire planet […] as one’s own local backyard” (Heise). Frequently pitting human characters against non-human agencies (gods, tides, unexplainable phenomena), which are frequently “cosmic” in scope and scale, plotting the (evolving) cultural and economic relationships between Old World and New, rediscovering the ancient geographic literature of Ptolemy, early modern literature might thus serve here then as a point of entry into productive conversations about the way that literary and non-literary texts of early modern Europe figure our (ontological and political) relationship, as Earth-dwellers, to the oikoumene and more broadly to our planet qua planet.
Fall 2015: Gigantologies - de la Renaissance à l'Anthropocène (Harvard)
Ce séminaire s’intéresse à la façon dont la littérature renaissante (XVIe siècle) imagine la capacité d’agir (agency) des dieux et des géants. Le sujet du cours s’impose avec d’autant plus de force que, depuis une dizaine d’années, nous entrons dans l’ère de l’Anthropocène : les anthropoi que nous sommes seraient devenus eux aussi des géants. Tout au long du semestre nous analyserons différents exemples de ces personnages « hors normes ». Nous tâcherons de voir les frontières parfois floues entre géants, dieux et humains, entre bons et mauvais géants, etc. Au-delà du versant histoire de la littérature, nous privilégierons des problèmes d’interprétation en essayant de comprendre les différentes manières dont les lecteurs étaient/sont susceptibles de décoder ces personnages « plus grands que nature » : comme des personnages réels « divinisés » ou « transformés en légende » (la théorie de l’évhémérisme), comme des manifestations de désirs ou de rêves humains, comme des manifestations d’agencements politiques, etc. Dans la première partie du semestre, nous nous focaliserons sur trois géants : deux appartiennent à la catégorie des « bons » géants, intelligents et bienveillants (Gargantua et Pantagruel), alors que le troisième (Goliath) appartient à la tradition biblique des « mauvais » géants qui représentent le Mal, la Nature, l’ « Autre ». Dans la deuxième partie du semestre, nous étudierons la survivance des dieux païens (Jupiter, Junon, Vénus, Bacchus, Neptune, etc.) à une époque définie d’abord par la religion chrétienne. Pour mener à bien cette enquête, nous lirons des textes de plusieurs genres différents (romans, poèmes courts, pièce de théâtre, épopée). Nous ferons également plusieurs sorties à la bibliothèque Houghton pour consulter des éditions originales.
Fall 2014: Géographies de la Renaissance (NYU)
Dans ce cours il s’agira d’explorer les multiples géographies de la Renaissance en donnant à ce mot (géographie) son sens pleinement étymologique. Cette « science » (ou peut-être cet art) étant précisément une « écriture » (-graphie) du « monde » (géo-), une description de l’ici et de l’ailleurs, de la partie et du tout, une science (ou un art) proprement scriptural(e) voire littéraire, le sujet du présent cours peut se résumer en une question toute simple : comment les écrivains de la Renaissance écrivaient-ils leur monde ? Il suffit d’essayer de définir les deux mots clés avec exactitude (l’écriture / le monde) pour comprendre l’intérêt et l’ample difficulté du problème ainsi posé. Une telle approche de la littérature du XVIe siècle s’impose par ailleurs pour certaines raisons historiques précises, parmi lesquelles il faut surtout citer la toute récente « découverte » de l’Amérique (une rupture épistémologique de taille puisqu’elle remet en question l’autorité biblique), la redécouverte de la Géographie de Ptolémée (ouvrant de nouvelles possibilités en matière d’écriture du monde) et l’invention de l’imprimerie (qui contribua au développement de nouvelles « sensibilités » spatiales). Tout à coup, l’écoumène (l’espace habitable de la Terre) coïncida avec l’étendue de notre « globe » et la façon dont chacun imaginait sa « place » par rapport au Tout (aux autres lieux, à l’histoire de l’humanité, etc.) se renouvela. La Renaissance dut ainsi faire face à différents réaménagements scientifiques et, comme nous le verrons, la littérature participa pleinement de ce processus. Notre parcours se devra d’être plurigénérique (poésie lyrique, poésie épique, tragédie, roman, essai) et interdisciplinaire. Aux textes littéraires s’ajouteront des lectures secondaires de type critique, historique et théorique.